Campagne de pub pour la rencontre adultère de Gleeden

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Gleeden: la campagne « rencontre adultère » qui choque
Le site de rencontres pour personnes mariées Gleeden relance ces jours-ci une campagne d’affichage politiquement incorrecte, ce qui n’est pas au goût de tous les Franciliens.

« Par principe, nous ne proposons pas de carte de fidélité. » Ce slogan, que l’on peut voir en ce moment en grosses lettres dans les couloirs du métro, fait grincer bien des dents. Gleeden, site de rencontre pour personnes mariées, créé savamment l’émoi avec ses formules choc : « Tout le monde peut se tromper. Surtout maintenant », « C’est parfois en restant fidèle qu’on se trompe le plus » et « Par principe, nous ne proposons pas de carte de fidélité », peut-on lire sur les réclames, illustrées d’une pomme croquée – qui ne symbolise évidemment pas Apple mais le péché.

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Créée il y a une paire d’années, cette agence matrimoniale qui n’en est pas une propose de réunir maris délaissés, épouses insatisfaites et célibataires partageurs, pour des « échanges sans a priori ». Dès le début, le concept avait donc plus ou moins plu. (En tout cas, il avait fait parler de lui.) Le « premier site international de la rencontre extraconjugale », comme il se définit, a lancé une campagne offensive d’affichage, le 4 juillet dernier. Alors qu’elles avaient déjà suscité de nombreuses critiques au début de l’été, les publicités pousse-au-crime se réinvitent cette semaine dans le métro parisien.

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« Une incitation à l’adultère »

Amoral, pour certains la rencontre adultère. « Ce qui me choque le plus, c’est l’existence d’un tel site, le fait que des personnes puissent s’investir dans de tels projets et les promouvoir de loin ou de près, ou plus exactement l’espèce de confiance qui se dégage du slogan avec le jeu de mots sur la fidélité, explique Myriam, jeune blogueuse chrétienne. C’est le reflet de toute notre société qui prône la satisfaction de tous les désirs et passions sans les passer au crible de la raison… Même engagés, on est tous tentés de se faire plaisir avec un autre ou une autre, mais justement, est-ce vraiment le plaisir spontané qui doit nous guider ? Je crois en la faculté de l’homme à tenir une promesse, même si dans l’immédiat, cela va parfois à l’encontre de ses désirs. »

Michel Janva, du blog catholique pas spécialement progressiste Le Salon Beige, rejoint son point de vue et réprouve « cette campagne vantant l’adultère devant les millions d’usagers. »
« Il est tout à fait indécent de faire la promotion de l’infidélité, notamment devant des mineurs, à l’heure où la société ressent le besoin de resserrer les liens fondamentaux, déclare-t-il, poursuivant : Pourquoi dénigrer l’institution familiale ? La famille est la cellule de base de la société et les enfants sont les premiers à souffrir de la séparation de leurs parents. »
Il insiste sur les conséquences du divorce : « Ce désordre entraîne des préjudices graves : pour le conjoint, qui se trouve abandonné, pour les enfants, traumatisés par la séparation des parents, et pour son effet de contagion, qui en fait une véritable plaie sociale. » Selon lui, « vouloir faire du profit sur cette plaie sociale [la séparation, ndlr] est tout à fait indécent. »

Les raisons d’un succès populaire

Pour le Bloc Identitaire, la rencontre adultère c’est carrément « choquant ». Le mouvement devenu parti politique, né après la dissolution d’Unité Radicale (et connu pour ses positions radicales justement), appelle les Parisiens à se plaindre à la régie publicitaire de la RATP, Média Transports. Dans un communiqué intitulé « Pas de promotion de l’adultère dans les couloirs du métro ! », publié mardi sur son site, on peut lire :
« Cette campagne n’est en effet rien d’autre qu’un encouragement et une incitation à l’adultère s’imposant aux regards de tous les usagers du métro, et notamment des plus jeunes ! »
Simon Charles, du Bloc Paris, à l’origine de la contre-offensive, détaille : « Ce qui nous gêne vraiment, c’est que ce soit affiché dans le métro, c’est-à-dire l’espace public. Il y a des personnes qui nous ont dit que leurs enfants avaient vu les publicités et leur avaient demandé ce qu’était une relation extraconjugale ! »

« Le fantasme de publicitaires »

Selon lui, « Ce qui est incroyable, c’est la réaction de la jeunesse face à cette perte de valeurs. Car beaucoup de jeunes sont d’accord avec nous. Or il y a ce fantasme des publicitaires, qui pensent que la jeunesse se doit d’être décadente… Mais c’est plutôt la génération des soixante-huitards qui prône cette attitude libertaire. Aujourd’hui, les jeunes sont plutôt en quête de stabilité. Soutenu ou non par cette « majorité silencieuse des usagers du métro qui subissent l’agression publicitaire tous les jours » (qu’il pense incarner), le Bloc prévoit en tout cas d’autres actions dans les prochains jours si Média Transports ne cède pas.

Du côté de la régie publicitaire de la RATP, on a effectivement entendu parler de « l’affaire ».
« Oui, il y a des gens qui ne sont pas contents, admet la responsable de la communication, mais c’est toujours la même chose. Avant d’accepter cette campagne, notre service juridique a été consulté. Ce site n’est pas illégal, et l’ARPP, (l’autorité de régulation professionnelle de la publicité, ndlr), a rendu un avis favorable. Donc c’est conforme à la loi. Nous, nous n’avons à prendre parti. Nous ne sommes pas les arbitres des élégances, alors nous avons affiché cette campagne. »

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